Né en 1960, Charif Majdalani est un écrivain libanais d’expression française, professeur de lettres françaises à l’Université Saint Joseph de Beyrouth et membre du comité de rédaction de L’Orient Littéraire. Il est l’auteur de quatre romans publiés aux éditons du Seuil : Histoire de la grande maison (2005), Caravansérail (2007), Nos si brèves années de gloire (Seuil, 2011) et Le dernier seigneur de Marsad (2013), finaliste des prix Renaudot, Fémina et Médicis.

Quel est le principal trait de votre caractère ?

L’impatience.

Votre qualité préférée chez une femme ? 

Le sens de l’humour, la légèreté, la vivacité d’esprit.

Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?

Leur générosité.

Votre principal défaut ?

Le manque de tolérance face à la médiocrité.

Votre occupation préférée ?

La lecture et l’écriture.

Votre rêve de bonheur ?

Posséder un domaine agricole sur lequel faire du cheval comme les Antiques (j’y travaille).

Quel serait votre plus grand malheur ?

Qu’un malheur arrive à ceux que j’aime.

Le pays où vous désireriez vivre ?

Celui où je vis, sinon je n’y serais plus.

L'oiseau que vous préférez ?

N’importe lequel pourvu qu’il soit préparé à la provençale.

Vos auteurs favoris en prose ?

Homère, Stendhal, Chateaubriand, Proust, Faulkner, Simon, Marquez.

Vos poètes préférés ?

Imrou’ al-Qais, Rimbaud, Saint-John Perse.

Vos héros dans la fiction ?

Le Guépard de Lampedusa.

Vos compositeurs préférés ?

Mozart, Coltrane.

Vos peintres favoris ?

Véronèse, Tiepolo, Picasso.

Vos héros dans la vie réelle ?

Xénophon, ma femme.

Vos prénoms favoris ?

Saria et Nadim.

Ce que vous détestez par-dessus tout ?

L’avarice.

Les caractères historiques que vous détestez le plus ?

Les chefs nazis.

Le fait militaire que vous admirez le plus ?

Le débarquement de Normandie.

La réforme que vous estimez le plus ?

La séparation de l’Église et de l’État.

L'état présent de votre esprit ?

La bonne humeur.

Comment aimeriez-vous mourir ?

J’aimerais ne pas mourir du tout.

Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?

Assez de souplesse pour être bon danseur.

Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ?

Celles causées par la maladresse des timides.

Votre devise ?

Je n’aime pas les devises.