En écho à la chaîne humaine, organisée le 27 octobre 2019 du Nord au Sud du Liban, cette autre chaîne. Cela se passait à Beyrouth le 27 juillet 1988, place du Musée, sur la ligne de démarcation et sous la menace des bombes. Un rouleau de 70 000 signatures contre la guerre civile et pour les Droits de l’homme était déployé. Une marche de quatre jours du Nord au Sud du pays incluant des personnes porteuses de handicap, un sit-in nocturne Place du Musée, une chaîne du sang allant de Beyrouth à Tripoli et bien d’autres initiatives étaient organisées par le Mouvement de non-violence animé par Laure Moghaizel, bravant la peur. Les graines refleurissent. 

« - Comment va-t-on construire cette maison-là ? Qui va poser les portes, alors qu’il y a peu de bras et que les pierres sont insoulevables ?

- Tais-toi ! Les mains prennent de la force en travaillant et leur nombre s’accroît. Et n’oublie pas que la nuit, les morts aussi nous aident. » Yannis Ritsos