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2020-04 / NUMÉRO 166   RÉAGISSEZ / ÉCRIVEZ-NOUS
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Au Salon

En ces temps sombres que vit le monde arabe, cette 24e édition du salon du livre francophone de Beyrouth dédiée à la mémoire de l’intellectuel Samir Frangié, constitue la meilleure réponse à l’obscurantisme et au fanatisme. Demandez le programme?!

Par Alexandre Najjar
2017 - 11
Les romanciers invités           
Parmi les romanciers invités cette année, on compte de grands noms de la littérature, mais aussi des écrivains prometteurs. Les lecteurs pourront ainsi rencontrer entre autres : Éric-Emmanuel Schmitt (Cf. p. 7) ; Leïla Slimani, (Cf. p. 3) ; Daniel Rondeau, ami fidèle du Liban, ancien ambassadeur et auteur de nombreux romans et d’essais sur les villes méditerranéennes qui vient d’obtenir le Grand Prix du roman de l’Académie française pour Mécaniques du chaos, paru chez Grasset (rencontre le 10 à 19h30 salle Chedid et signature chez Stéphan à 20h30), un roman puissant qui « représente la somme de ses engagements littéraires et personnels » ; Alexandre Jardin, romancier célèbre (Le Zèbre, Fanfan…) qui s’est aussi illustré par son action en faveur de la lecture et par son engagement politique, et qui vient de publier un ouvrage saisissant sur sa mère, une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’impose comme l’antidote absolu de notre siècle timoré (Ma Mère avait raison chez Grasset, rencontre le 4 à 20h30, salle Chedid, et signatures chez Virgin le 4 à 19h 30 et le 5 à 17h, et chez Sored le 6 à 18h) ; l’écrivain et critique littéraire Jean-Claude Perrier qui, après un livre remarqué sur Malraux (Malraux et la reine de Saba), publie chez Belfond Indian Paludes, un ouvrage inventif qui nous fait découvrir l’Inde d’André Gide, pays qui a fasciné l’auteur des Faux-monnayeurs bien qu’il ne l’ait jamais visité (signature des deux livres chez Antoine le 6 à 18h30) ; Florence Noiville (Cf. p. 3) ; Bernard Thomasson, qui signera Les Fantômes du 3e étage, un huis clos à Miami, veritable hymne à l’amitié (le 5 à 17h30 chez Virgin) ; Caroline Laurent, qui retrace dans son livre Et soudain, la liberté le parcours de deux battantes : Évelyne Pisier et sa mère (rencontre le 4 à 19h30 à l’Agora, puis signature à la librairie Orientale) ; Pierre Adrian, lauréat du prix des Deux Magots et du prix François Mauriac de l’Académie française, qui signera son roman Des âmes simples, qui lui a valu cette année le prix Roger Nimier (rencontre le 4 à 19h30 à la salle Chedid, modérée par André Bonet, puis signature à la librairie Orientale) ; Cyril Dion (Cf. p. 6) ; et François Beaune (Cf. p. 7).

Les romanciers libanais présents
Les romanciers libanais seront également présents en force, avec Rabih Alameddine, écrivain anglophone de renom, lauréat du prix Femina étranger 2016 (Cf. p. 7) ; Jabbour Douaihy (Cf. p. 3) ; Alexandre Najjar, (Cf. p. 7) ; Charif Majdalani, (Cf. p. 3) ; Ezza Agha Malak, qui fait l’objet d’un ouvrage sur son œuvre (signature le 5 à 17h30 chez Le Point) ; Darina al-Joundi, (Cf. p. 6) ; Hyam Yared (qui dédicacera ses livres chez Virgin, le 10 à 19h) ; Jocelyne Awad qui, après une longue absence, nous revient avec un passionnant roman historique, intitulé La Melkite (le 11 à 17h chez Antoine), Nabil Malek, auteur de La reine de Beyrouth (signature le 5 à 17h chez Antoine) ; Maya el-Hajj dont le roman Burkini a fait couler beaucoup d’encre (signature le 11 à 19h chez Virgin ; rencontre à l’Agora à 20h45 en présence de Najwa Barakat et Dima Hamdan, modérée par Mohamad Nasreddine) et Youmna el-Eid, qui signe Hors les voiles (le 5 à 17h chez Antoine). 

D’autres écrivains libanais talentueux, dont certains débutants et prometteurs, seront également présents. On en citera : Karim Tabet (qui signe son second roman Fleur de lys, fleur d’érable chez Antoine le 10 à 19h) ; Nada Raad (Le Jour où l’agave crie, signature chez Antoine le 4 à 17h) ; Mounira Abizeid (Le retour à la genèse, le 9 à 16h chez Virgin) ; Youssef Germanos (qui signe son premier roman, Petites morts à Beyrouth, le 9 à 18h30 chez Antoine) ; Dimitri Nasrallah (qui signe son deuxième roman, Niko, chez Antoine le 4 à 18h30 et le 8 à 19h) et Mark Doumet (Flashback, le 5 à 17h chez Antoine), pour ne citer qu’eux, sans oublier le bel ouvrage collectif L’Amour à 100 mains, édité par Noir Blanc et Caetera, qui propose « la plus longue lettre d’amour » rédigée par cent personnes selon la technique du « Cadavre exquis » (signature chaque jour à partir de 16h sur le stand de la maison d’édition).

Les essayistes en force  
Au rayon des essais ou témoignages, les auteurs sont légion. On en citera : Dominique Wolton, qui vient de publier un livre de dialogues avec le pape François, intitulé Politique et société qu’il présentera le 4 à 20h30, salle Montaigne du Biel (signatures chez Antoine le 4 à 21h15 et le 5 à 18h30) en présence de Issa Gorayeb et Paul Khalifé ; Henry Laurens, auteur de Les Crises d’Orient et L’Orient dans tous ses états (table ronde le 8 à 19h salle Frangié puis signature chez la librairie Orientale)?; Georges Corm, auteur de La Nouvelle question d’Orient (rencontre le 6 à 19h15 animée par Karim Bitar, puis signature chez Le Point) ; Fawwaz Traboulsi, (Cf. p. 5) ; Dominique Eddé, (Cf. p. 5) ; Alain Gresh (qui évoquera avec Antoine Courban et Rita Bassil « le rôle des intellectuels dans notre monde », le 9 à 19h45, salle Montaigne du Biel, avant de signer son dernier livre chez Stéphan) ; Jean-Paul Chagnollaud (Cf. p. 5) ; Gilbert Achkar (Cf. p. 6) ; Bachir el-Khoury, auteur d’un essai intitulé Aux origines du mal arabe (Actes Sud/L’Orient des livres) qu’il présentera le 10 à 19h30 à l’Agora et qu’il signera ensuite au stand de L’Orient des livres ; Jean-Pierre Perrin (Cf. p. 6) ; Jad Hatem (Qu’est-ce que la religion ? et Gibran et l’initiation mystique le 10 à 18h chez Le Point) ; Georges Labaki, auteur d’une Anthologie de la littérature libanaise d’expression française (le 10 à 17h chez Antoine) ; Christian Reille (Un Jésuite en terre d’Islam, signature chez Stéphan le 4 à 18h) ; Jana Jabbour (La Turquie, l’invention d’une diplomatie émergente, signature chez Le Point le 4 à 19h) ; Antoine Assaf (Poetica belli : méditations sur l’âme du guerrier, rencontre le 7 à 19h30, salle Frangié, puis signature chez Le Point) ; Nicole Saliba-Chalhoub (Du Mal-être dépressif au dépassement artistique : Mal et écriture du mal, signature le 11 à 19h30, Noir Blanc Et Caetera) ; Dédé Hourani (La Philosophie de l’art et de l’esthétique, le 11 à 19h, chez Antoine) ; Carla Aramouni (Lueurs d’êtres, signature le 10 à 17h) ; Dr Sami Richa (Trois dont un de plus : table ronde le 8 à 16h30, salle Chedid, puis signature chez Le Point) ; Lamia Ziadé (Ma très grande mélancolie arabe, le 4 à 18h30 et le 8 à 17h chez Antoine), et bien d’autres encore. 

D’autres essais nous parleront de diplomatie, comme Sous l’œil de la diplomatie française, le Liban de 1946 à 1990 de Stéphane Malsagne (Cf. p. 5), des maronites, comme Le Latin des maronites, important ouvrage collectif dirigé par Mireille Issa (présentation le 12 à 16h30 à l’Agora avec Frédéric Alpi et Hoda Mattar Nehmé, puis signature chez Geuthner) et Les Maronites dans l’histoire de Youssef Mouawad (Cf. p. 6) ; des relations du pape Jean-Paul II avec le Liban (Les Prières de Jean-Paul II pour le Liban de Naji Kozaily, le 5 à 18h30 chez Antoine) ; de Dieu (Le Monothéisme, le pouvoir et la guerre : Une brève histoire de Dieu d’Ibrahim Tabet : rencontre le 7 à 18h, salle Frangié, puis signature chez Antoine) ; de la Syrie, avec les ouvrages de deux journalistes qui se distinguent par leur grand courage et leur rigueur : Les Passeurs de livres de Daraya de Delphine Minoui (rencontre le 4 à 20h45 à l’Agora et signature à 19h30, puis le 6 à 18h30 au stand de la librairie Orientale) et De l’ardeur, histoire de Razan Zaitouneh, avocate syrienne de Justine Augier (signature le 8 à 19h chez Virgin) ; de la Méditerranée, comme ces deux ouvrages collectifs : La Méditerranée d’Edmond Duthoit, archéologue et architecte, présenté par Lucie Bonato (le 5 à 15h15, puis signature chez Geuthner), et Méditerranée, moralisation, démocratisation, Hommage à Paul Vieille (Cf. p. 2) ; d’archéologie, comme La Divine machinerie, l’invention du Temple au Moyen-Orient de Julien Chanteau (présentation le 11 à 15h15, puis signature chez Geuthner) ; de Beyrouth (Le Wakf de Beyrouth à l’époque ottomane d’Aurore Adada signature le 6 à 18h chez Stéphan) ; des Arméniens, avec Les Arméniens du Liban, cent ans de présence (table ronde à la salle Montaigne du Biel avec Lévon Nordiguian, Vahé Tachjian, Henry Laurens, Boutros Labaki et Christine Babikian Assaf, le 10 à 18h, salle Montaigne du Biel, puis signature des auteurs, stand PUSJ) ; de droit international (Justice internationale. La parole est à la défense de François Roux, table ronde le 5 à 18h, salle Frangié ; signature le 5 à 17h30 chez Le Point et à 19h au stand de l’ASP) ; ou tout simplement des passions de leur auteur, comme l’étonnant Deux passions au service du Liban de Salim Eddé (rencontre le 4 à 14h30, salle Chedid), ou bien Entre deux pas de la grande chorégraphe Georgette Gébara (signature le 7 à 18h30 chez Antoine).

Au rayon des beaux-livres, on citera Djerbahood, le musée de street art à ciel ouvert, le superbe album de Mehdi Ben Cheikh (qui participera à une table ronde autour du thème « Espace public, Espace de dialogue », le 5 à 19h30, salle Andrée Chedid ; L’Histoire du papier-monnaie libanais 1919-1964, un livre instructif et fort bien documenté signé Wissam Lahham et Tony Anka (conférence de W. Lahham le 8 à 19h30, salle Chedid, et signature à 18h30 au stand Dergham) ; ALEP : À elles eux paix de Ammar Abd Rabbo (signature le 6 à 20h30, stand Noir Blanc Et Caetera), recueil de photos saisissantes sur une ville martyre ; et Amchit : 1860-1960 du photographe Bassam Lahoud (le 11 à 17h chez Antoine).

Rencontres et tables rondes
Outre les rencontres avec les auteurs appelés à évoquer leurs œuvres, et les débats sur la traduction (Cf. p. 4), de nombreuses conférences et tables rondes autour des sujets les plus variés sont prévues. On en citera quelques-unes, en renvoyant le lecteur, pour le reste, à la brochure et au site Web du Salon : « L’Orient Express, témoin critique d’un entre-deux-guerres » (le 10 à 16h30 à l’Agora), hommage à la revue créée par Samir Kassir ; « Raconter Beyrouth à travers les cafés » (le 11 à 16h30, suivie d’une signature à 17h45, par les auteurs du livre, au stand Noir Blanc Et Caetera) ; « Les médias publics au Liban », avec Camille Ménassa et Salim el-Sayegh, modrérée par Youmna Chakar Ghorayeb (le 11 à 19h30 à l’Agora) ; « L’avenir de la francophonie » par l’écrivain et chercheur franco-algérien Slimane Zeghidour (le 4 à 15h, salle Frangié) ; un hommage à François Dagognet (« Le sens des objets ») avec la participation d’Antoine Messarra, Odette Barbero, Mohamad K.Salhab et Jean-Claude Beaune (le 6 à 18h, salle Chedid, puis signature des auteurs des Mélanges qui lui sont dédiés, chez Le Point) ; « Repères phallocentriques et écriture au féminin » avec Ezza Agha Malak, Khalil Abourjeily, Emy Fiaani, Ghada Samrout, modérée par Karen Boustani (le 5 à 16h30, salle Chedid) ; « Deux monastères du Mont-Liban : Mar Challita et Mar Chaaya, histoire et architecture », avec Sabine Mohasseb Saliba, Ray Jabre Mouawad, Raffi Gergian, Joseph Rustom et Lévon Nordiguian (le 6 à 19h30, salle Chedid, puis signature au stand PUSJ) ; « Les Syriaques : 2000 ans d’histoire », avec Françoise Briquel Chatonnet et Muriel Debié, modérée par Frédéric Alpi (le 11 à 16h30, salle Montaigne du Biel) ; « Le rôle des arts dans le recouvrement de la mémoire de la guerre », avec Ramy Zein, Charif Majdalani, Carla Calargé et Hyam Yared, modérée par Malaké Chaoui (le 10 à 18h, salle Chedid) ; « Du nouveau sur l’ancienne Tyr » avec Pierre-Louis Gatier (qui signera Sources de l’Histoire de Tyr II, au stand de l’IFPO le 4 à 17h30) et Léon Nordiguian (le 4 à 16h30, salle Frangié) ; « Peut-on juger une culture » avec Gilles Hobeika.
Trois pays voisins feront l’objet de débats animés : la Syrie, avec une table ronde intitulée « La troisième voix syrienne » réunissant Ammar Abd Rabbo et Delphine Minoui (le 6 à 19h30, salle Montaigne du Biel), et une autre dédiée à l’avocate et militante syrienne disparue Razan Zaitouneh, avec Justine Augier, Jean-Pierre Perrin et Farouk Mardam Bey, modérée par Ziad Majed (le 8 à 18h, Agora) ; la Palestine, avec une table ronde intitulée « La Palestine et le monde » (le 6 à 18h, salle Frangié) ; et la Turquie (« La Turquie : l’invention d’une diplomatie émergente, avec Jana Jabbour et l’ambassadeur Nassif Hitti, le 4 à 18h, salle Chedid). 

Enfin, quatre rencontres à caractère économique ou fiscal sont prévues : « Mondialisation et rôle du dollar » avec Fouad Khoury-Hélou et Sybille Rizk (le 11 à 18h, salle Montaigne du Biel), « Les enjeux fiscaux à l’ombre des nouvelles réglementations internationales » avec Karim Daher, Adib Tohmé et Xavier Isaac, modérée par Sybille Rizk (le 11 à 20h45, salle Chedid), « Commerce et marché dans les premiers empires : sur la diversité des économies » avec Karl Polanyi, Jérôme Maucourant, Charles Abdallah et Fouad Khoury-Hélou (le 11 à 16h30, salle Chedid) et « La crise économique et les médias : issues de secours et guide de survie », avec Michel Hélou, Naji Irani et Hala Bejjani, modérée par Nidal Ayoub (le 12 à 19h30).

« Poète, vos papiers ! »
La poésie, pourtant boudée par de nombreux éditeurs en France, sera omniprésente au Salon, grâce notamment à Salah Stétié qui inaugurera le 11 novembre à 19h30 la « Nuit de la poésie » au cours de laquelle Éric-Emmanuel Schmitt et Leila Slimani déclameront des textes poétiques qu’ils affectionnent. Dans le cadre de cette « nuit », à partir de 20h, plusieurs poètes libanais, dont Antoine Boulad et Michèle M. Gharios (qui vient de publier Nous n’irons plus en Nostalgie, illustré par Jocelyne Gannagé, signature le 4 à 17h, chez Noir et Blanc et Caetera), liront leurs poèmes à tour de rôle. Salah Stétié fera une lecture de poèmes inédits le 9 à 19h30 (salle Chedid), et signera l’ensemble de son œuvre le 7 à 19h et le 11 à 20h30 au stand de la librairie Orientale. Dans un tout autre registre, il donnera une conférence sur la Résidence des Pins le 7 à 18h, à l’Agora. Enfin, les poètes Didier Bourda er Paul de Brancion liront leurs poèmes le 7 à 18h, salle Montaigne du Biel.

Les avocats célèbrent les 75 ans du Code de commerce
Pour la troisième année consécutive, à l’initiative du bâtonnier Antonio el-Hachem et de la Commission francophone du Barreau de Beyrouth, l’Ordre des avocats aura son stand au Salon pour affirmer son attachement à la francophonie et à la culture, et pour mettre en valeur les ouvrages des juristes libanais. Cette année, le Barreau de Beyrouth célèbre les 75 ans du Code de commerce libanais (promulgué en 1942 et initialement rédigé en français) et exposera des ouvrages ayant trait au droit commercial (commerçants, actes de commerce, sociétés, faillite…) en arabe, en français et en anglais. À cette occasion, le professeur Philippe Merle, considéré comme une référence en matière de droit des sociétés, signera son livre au stand de la librairie Le Point le 10  à 20h, après une conférence donnée avec Me Marie-Antoinette Airut à la Maison de l’avocat (1er étage) sur le thème « Les nouvelles tendances du droit français des sociétés ». 

La Suisse et le Québec au Salon
La Suisse, toujours fidèle au Salon, propose cette année une intervention d’Aude Seigne, intitulée « Littérature et technologie », un sujet capital à l’ère du numérique (le 4 à 15h, salle Montaigne du Biel) et une conférence d’Isabelle Tabin-Darbellay (intitulée « Peinture... poésie non écrite ») qui traitera de l’esthétique et de la poétique de la littérature non écrite, et du dialogue complémentaire entre le silence des toiles et la musique, qui sera suivie d’une signature de son livre Lumière complice (le 6 à 17h chez Antoine).
Le Québec sera également présent avec une table ronde intitulée « La littérature québécoise et ouverture sur le monde » avec Mylène Bouchard, Stéphanie Filion, Jean-Pierre Gorkynian et Dimitri Nasrallah, modérée par Fifi Abou Dib (le 8 à 18h, salle Chedid). Ces mêmes auteurs donneront une lecture/performance le 9 à 16h30 à l’Agora. 

Les expos du Salon 
Cette année, deux expositions seront au programme du Salon : la première est consacrée au grand homme de théâtre Mounir Abou Debs, récemment disparu, qui mettra en scène des photographies représentant ses acteurs en jeu. Une présentation du dramaturge disparu, par Gilles Abou Debs, puis une projection du film Mounir Abou Debs, à l’ombre du théâtre de Rita Bassil et une lecture de textes se succéderont le 7, à partir de 19h, à la salle Montaigne du Biel, en hommage à cette brillante personnalité. La seconde, signée Hussein Majed, nous fera découvrir les secrets de la calligraphie. 

Le cinéma s’invite au Salon
Parce que littérature et cinéma font souvent bon ménage, les organisateurs du Salon ont prévu une salle de projection (la salle Montaigne du Biel) qui permettra aux visiteurs de visionner des films ayant rapport avec les invités du Salon, comme Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran (le 9 à 18h) et Odette Toulemonde (le 12 à 19h) adaptations des romans éponymes d’Éric-Emmanuel Schmitt ; le documentaire Demain, de Cyril Dion (qui le présentera lui-même) et Mélanie Laurent, qui a obtenu le César du meilleur film documentaire en 2016 et un large succès en salles (projection le 4 de 16 à 18h30) ;  Hizz ya wizz avec Darina al-Joundi, en présence de Wissam Charaf (le 5 à 20h) ; et Un Certain Nasser d’Antoine Waked et Badih Massaad (le 11 à 17h) sur le parcours du cinéaste libanais Georges Nasser, sujet d’un livre intitulé Georges Nasser, un cinéma intérieur (signature par G. Nasser et Ghassan Koteit le 11 à 18h 30, stand ALBA). 

Notons finalement que le lauréat du prix Phénix de littérature qui récompense chaque année un auteur libanais francophone ou un écrivain ayant écrit sur le Liban sera annoncé 12 novembre à 18h, à l’Agora.


 
 
 
2020-04 / NUMÉRO 166