FEUILLETER UN AUTRE NUMÉRO
Mois
Année

2020-04 / NUMÉRO 166   RÉAGISSEZ / ÉCRIVEZ-NOUS
CHERCHER SUR LE SITE
 
ILS / ELLES
 
LIVRES
 
IMAGES
 
Au fil des jours...
 
Le livre de chevet de...
2008-10-04
Sur ma table de chevet s’entassent des livres permanents et d’autres qui passent, en fonction de mes intérêts du moment, c’est-à-dire en fonction de mon prochain livre en gestation. Depuis quelques années, je lis plusieurs livres à la fois. Les «?permanents?» d’aujourd’hui sont Thomas Merton, Nul n’est une île et La nuit privée d’étoiles, car le chemin spirituel de ce saint Augustin moderne m’interpelle, et la Bible, qui est le plus formidable roman de l’humanité. Il y a aussi des livres qui parlent de la vie monastique qui me fascine et dont l’existence même est une manifestation de la part de divinité qui existe en nous, ainsi que des livres-albums qui racontent la vie et l’œuvre de Monet et de Berthe Morisot, mes peintres préférés.

Puis il y a les «?circonstanciels?», c’est-à-dire des romans actuels?: Yasmine Khadra en ce moment, Ce que le jour doit à la nuit, des romans sélectionnés pour le prix Cadmos de cette année, un livre sur Jérusalem, un autre sur les croisades et Le langage symbolique de la couleur écrit par mon mari, Thierry Leroy (et disponible sur Internet).

Enfin depuis trois ans, j’ai plongé dans la découverte de Mikhaïl Naïmeh en lisant en arabe, avec mélancolie et délectation, son livre autobiographique Sab’oun.  J’aimerais lire une anthologie des grands auteurs libanais comme Maroun Abboud, Mikhaïl Naïmeh, Amine Rihani, Élia Abou-Madi, Élias Abou-Chabaké, et bien sûr Gibran, afin de faire avec eux leur cheminement culturel et intellectuel entre Orient et Occident. Un cheminement auquel je m’identifie, fait d’attachement profond au terroir et d’exil créatif en terres de connaissances.
 
 
© D.R.
 
2020-04 / NUMÉRO 166